Les sites de réseautage social (Facebook, Twitter, MySpace, etc.) favorisent la communication ouverte et la création de communautés virtuelles où des amis de partout dans le monde peuvent échanger. Il est naturel de penser que nos « amis virtuels » sont aussi des amis dans le monde physique, mais qu’en est-il vraiment? Comme il s’agit de communautés virtuelles, il est bien facile pour un imposteur de se faire passer pour un de vos amis et d’en profiter pour utiliser vos renseignements personnels dans une intention frauduleuse.
Pour cette raison, nous vous recommandons de ne jamais inclure à votre profil :
- vos numéros de téléphone;
- votre adresse;
- votre date de naissance;
- le nom de votre employeur;
- le nom de votre conjoint ou celui de vos enfants;
- ou tout autre renseignement personnel.
Ces renseignements peuvent être utilisés par les fraudeurs pour voler votre identité.
Profil privé ou public?
À la création de votre profil dans un site de réseautage, nous vous recommandons de ne pas accepter les paramètres de sécurité par défaut.
Assurez-vous plutôt que votre profil soit privé (vos renseignements ne seront alors pas accessibles à tous les membres de Facebook ou de MySpace, par exemple.) et de ne pas permettre automatiquement à tous vos « amis virtuels » de vous écrire ou de vous lire. Consultez les sections du type Paramètres de sécurité et Protection des renseignements personnels de chaque site de réseautage social que vous utilisez.
Il faut savoir que les renseignements que vous publiez sur un site réseautage social deviennent automatiquement la propriété dudit site. En acceptant les conditions d’utilisation des sites de réseautage, vous acceptez que les photos et commentaires que vous publiez, que votre adresse courriel et votre date de naissance puissent être vendus à des tiers.
Si vous décidez d’utiliser les sites de réseautage, suivez nos recommandations et partez du principe que, malgré toutes les précautions que vous prenez, lorsque vous publiez quelque chose sur le Web, toute la communauté Web peut y avoir accès, y compris les cybercriminels qui exploitent ces réseaux.