Si vous n’avez pas versé le montant maximal admissible à votre REER lors des années antérieures, vous avez sans doute des droits de cotisation inutilisés. Vous auriez tout avantage à cotiser les sommes auxquelles vous avez droit pour augmenter la valeur de votre REER. Si vous n’avez pas les liquidités requises, vous pouvez procéder par versements périodiques et, avec le temps et sans trop vous en rendre compte, rattraper les déductions auxquelles vous avez droit.
Par ailleurs, emprunter pour cotiser à votre REER peut aussi constituer une solution très payante pour vous, sans déstabiliser votre budget. Il s’agit d’une stratégie particulièrement performante lorsque vous appliquez votre remboursement d’impôt à votre emprunt*.
Tirez profit de vos droits de cotisation REER inutilisés
Saviez-vous que, si vous avez peu ou pas du tout cotisé à vos REER cette année, vous pouvez reporter vos droits de cotisation inutilisés aux prochaines années?
En effet, vous avez le droit, chaque année, de verser 18 % de votre salaire dans un REER. S’il vous est impossible de le faire, vous pouvez vous prévaloir de vos droits inutilisés au cours des années suivantes.
Par exemple, votre cotisation maximale permise pour une année atteint 12 000 $, mais vous ne versez que 2 000 $ dans votre REER. Vous pourriez vous prévaloir du solde inutilisé de 10 000 $ pour majorer votre cotisation de l’année suivante et la porter à 22 000 $. Ainsi, vos droits de cotisation inutilisés vous permettent de dépasser le maximum annuel permis.
Il peut également être intéressant, si vous bénéficiez d’une rentrée d’argent inattendue (héritage, gain à la loterie, etc.), d’utiliser vos droits de cotisation inutilisés. Vous pouvez même, dans certains cas, emprunter pour vous prévaloir pleinement de ces droits.
* Si vous êtes admissible à un tel remboursement.