Le problème
À la fin du XIXe siècle, les banques faisaient affaire seulement avec les gens fortunés. Les agriculteurs et les ouvriers des usines ne pouvaient pas emprunter de l’argent aux banques. Ils empruntaient donc à des prêteurs qui leur imposaient des taux d’intérêt très élevés. Les Québécois les plus pauvres s’endettaient de plus en plus.
La solution
Pour tenter de remédier à cette situation, Alphonse Desjardins s’intéresse à ce qui se fait ailleurs dans le monde. Il apprend qu’il existe des banques populaires et des caisses rurales en Europe. Pour en savoir davantage, il correspond avec Henry W. Wolff, auteur d’un livre à ce sujet. Au fil de ses échanges avec monsieur Wolff, Alphonse Desjardins élabore un nouveau modèle de coopérative d’épargne et de crédit dirigée par ses membres. Cette nouvelle sorte de banque permettra aux agriculteurs et aux ouvriers de devenir eux-mêmes les propriétaires de leur institution financière. Ils pourront alors gérer leur argent à leurs propres conditions.
La fondation
La première caisse populaire a ouvert ses portes le 23 janvier 1901 dans la maison d’Alphonse Desjardins, à Lévis. Les dépôts de la première journée s’élevaient à 26,40 $.
Plus de 100 ans plus tard
Aujourd’hui, les caisses populaires comptent plus de 1400 centres de service au Québec et en Ontario.