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Posséder un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est la base de la planification financière de la retraite. À cette étape de la vie, il est important de tirer le meilleur parti des règles fiscales en vigueur.
Il est possible de retirer des montants de son REER en tout temps avant la transformation en FERR (fonds enregistré de revenu de retraite). Pour profiter le plus possible du capital que vous avez accumulé dans votre REER, planifiez les retraits à votre REER personnel, au REER de votre conjoint et dans vos placements et comptes non enregistrés.
Non. Toutefois, les retraits d’un FERR et l’encaissement d’une rente acquise avec un REER ou un FERR, ou d’un fonds de retraite, donnent droit à des crédits d’impôts pour revenu de pension sur les premiers 2 000 $ au fédéral et 1 228 $ en Ontario (année 2009). Les conditions d’admissibilité à ce crédit d’impôt diffèrent selon le régime.Si une personne ne retire pas de rente d’un fonds de retraite et que son revenu imposable lui permet de profiter de l’avantage d’un crédit d’impôt pour revenu de pension, la transformation du REER en FERR ou en rente dès 65 ans pour s’assurer d’encaisser au moins 2 000 $ serait à envisager.
Pour en savoir plus, prenez connaissance :
Article de blogue: 2 stratégies pour minimiser l’appétit du fisc
Le 31 décembre de l’année de votre 71e anniversaire de naissance, vous avez, pour une dernière fois, la possibilité de cotiser à votre REER selon vos droits inutilisés accumulés. Cette cotisation pourrait être déduite dans l’année courante ou lors des années suivantes, à votre choix, selon la situation la plus avantageuse compte tenu de votre taux marginal d’imposition, qui s’applique au dernier dollar de votre revenu imposable.L’année de votre 71e anniversaire est aussi la date limite pour transformer le REER en FERR ou en rente, si vous n’avez pas déjà procédé à cette transformation auparavant.
Après le 31 décembre de l’année de votre 71e anniversaire de naissance, si vous possédez toujours des droits inutilisés, vous pourrez cotiser au REER de votre conjoint au plus tard le 31 décembre de l’année où celui-ci atteindra 71 ans.
Les retraits d’un REER sont souhaitables si vous avez besoin de liquidités seulement à l’occasion, car il offre toute la flexibilité voulue.Les montants détenus dans un FERR ne peuvent provenir que d’un REER ou d’un autre FERR. Le FERR vous convient davantage si vous connaissez vos besoins financiers. Ainsi, vous pouvez prévoir les retraits selon la fréquence qui répondra le mieux à vos besoins (hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle, etc.).
Ce produit vous permet d’éviter des frais d’administration, sans égard au nombre de retraits par virement effectués dans une même année. Peu importe votre âge, vous pouvez toujours vous procurer une rente avec les sommes détenues dans votre FERR, ou encore, si vous avez converti votre REER en FERR et que vous n’avez pas atteint 71 ans, vous pouvez reconvertir le FERR en REER.
Les différences entre le REER et le FERR:
Vous pouvez acquérir une rente viagère (à vie) ou une rente à échéance fixe (jusqu’à ce que vous, le rentier atteigniez 90 ans). Vous pouvez greffer à une rente viagère des options telles que la durée garantie, la réversibilité au conjoint et l’indexation annuelle.Vous pouvez aussi transformer une partie de votre REER en FERR et une autre partie en rente.
Par contre, si vous avez droit à une rente provenant d’un fonds de retraite de votre employeur, vous profitez déjà des avantages que pourrait vous offrir la rente viagère. Vous devriez transformer votre REER en FERR pour maximiser l’autonomie de gestion de ce capital de retraite et en retirer des sommes selon vos besoins, toujours en respectant le minimum.
La planification du couple a pour but de fractionner des revenus au moment des retraits pour bénéficier de taux d’imposition inférieurs. En imposant les revenus de 2 personnes plutôt que d’une seule, le taux d’imposition familial est réduit, puisque les tables d’imposition à taux progressifs sont conçues pour une personne plutôt que pour une unité familiale.Pour vous assurer du fractionnement du REER, il faut respecter la règle des 3 ans. Le conjoint qui cotise ne doit pas investir dans le REER de l’autre conjoint l’année du retrait et les 2 années précédentes. Il s’agit d’années civiles et il faut considérer la date des cotisations et non l’année de la déduction. Donc, il est préférable de cotiser avant la fin de l’année civile plutôt que dans les 60 jours qui suivent.
Exemple* : Si vous versez une dernière cotisation de 2 000 $ au REER de votre conjoint en février 2008 et que votre conjoint retire des sommes en décembre 2010, vous serez imposé sur le montant retiré jusqu’à concurrence de 2 000 $, même si la cotisation de février 2008 a été déduite pour l’année d’imposition 2007. La même cotisation versée en décembre 2007 aurait permis que le retrait de 2010 soit imposable pour le conjoint bénéficiaire de la rente qui a encaissé les sommes.
Généralement, on conseille aux retraités de retirer un montant de leur REER seulement après avoir utilisé toutes leurs économies investies en dehors du REER. Selon votre situation familiale et votre taux d’imposition, sans oublier les origines de ces différentes sources de revenus et l’importance de votre REER, exceptionnellement, il peut être avantageux pour vous de retirer un montant de vos REER.Adressez-vous à un conseiller pour vérifier si votre situation favorise un tel retrait.
*Les exemples sont élaborés selon les exigences des instances gouvernementales en 2009.